Algérie : Tahar Hammouche, DG de la pêche et de l’aquaculture invité de la radio chaine II , 150 participants au salon international d’Oran
- 06 novembre 2017 / Actualité / 1007 / Africa-Bi1

Prévu du 9 au 12 du mois en cours, le salon international de la pêche et de l’aquaculture qu’abritera la wilaya d’Oran sera marqué par une forte présence de chercheurs, d’universitaires et de professionnels. En tout, 150 invités sont attendus à ce rendez vous économiques dont 46 exposants représentants 17 pays étrangers. C’est ce qu’a fait savoir le directeur général de la pêche et de l’aquaculture, invité ce dimanche à l’émission « invité nesvah ‘ de la matinal’ » de la radio chaîne II. Il s’agit selon ce responsable d’un espace qui réunira tous les acteurs intervenants dans ce secteur. Le salon se veut également une opportunité pour « échanger les expériences et surtout pour mettre en relief les potentialités existantes en Algérie », a-t-il précisé. Il a fait savoir que le secteur a franchi des étapes importantes qui lui permettent aujourd’hui de contribuer efficacement dans la croissance économique du pays. M. Hammouche a fait savoir que l’objectif du secteur est de doubler la quantité de production, estimé actuellement à 100 000 tonnes. « La consommation nationale ne dépasse pas les 4Kg par personne et par an. Notre objectif est de répondre à la demande nationale de telle manière à se rapprocher de la moyenne internationale recommandée par l’OMS qui est de 20 Kg par habitant et par an. Pour ce faire il est impératif de doubler la production halieutique d’ici 2025 en tablant sur la production aquacole » a-t-il dit tout en soulignant que plusieurs projets d’investissements sont en cours lesquels viendront en appoint pour donner un élan à cette activité. La production aquacole ne dépasse pas les 3000 tonnes annuellement. Elle ne représente que 3% de la production globale. M. Hammouche a appelé les investisseurs à accordé plus d’intérêt à ce secteur soulignant que plus de 93 zones aquacoles ont été identifiées. Selon lui, celles-ci attendent preneur. « Nous sommes prêts à les accompagner et leur accorder plus de facilitation pour la concrétisation de leur projet » a-t-il indiqué tout en rappelant les avantages déjà octroyés aux investisseurs tels la bonification des crédits et allègement fiscal et parafiscal. L’invité de la radio a fait savoir que le secteur compte six fermes pilotes expérimentales dont deux sont spécialisées dans la production de la crevette. Tout l’effort va dans le sens de la production des alvins, a-t-il souligné précisant que l’Algérie en dépend de l’importation.
Thon rouge : l’Algérie renégociera son quota le 14 novembre
Au sujet de la pêche du thon rouge , le représentant du ministère de l’agriculture, du développement rural et de la pêche a fait savoir que l’Algérie compte renégocier son quota auprès de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique ( Cicta) lors de la réunion prévue du 14 au 22 de ce mois de novembre. Selon l’invité de la radio, l’Algérie dispose de moyens nécessaires qui lui permettent d’aller négocier en position de force. Le quota de pêche de thon rouge de l'Algérie pour 2017 a été porté à 1.046 tonnes, alors qu'il avait été fixé initialement à 546 tonnes par la Cicta. « Avec nos 17 thoniers nous avons pêché, au mois de mai , la totalité de notre quota que nous avons vendu vivant sur le marché international » a-t-il souligné avant d’enchainer que tout projet d’engraissement du thon sera le bien venu. S’agissant de la sardine, il a indiqué que l’offre est importante. A noter enfin que l’Algérie dispose de 1600 lignes de cotes, de 5300 unités de pêches et de 25 ports de pêche. Le secteur regroupe 100 000 travailleurs, entre emploi direct et indirect.
source: équipe ABI